ZLU 2018

Lors de la Green Summer University 2018, nous avons « repoussé les limites »

Du 12 au 15 juillet 2018, la quatrième Université verte d’été s’est tenue à Janów Podlaski, dans le magnifique centre « Uroczysko Zaborek », que nous avons organisée pour la Fondation européenne verte, mais également en partenariat avec le Bureau de représentation de la Fondation. Heinrich Boell à Varsovie, avec qui nous avons organisé un séminaire thématique « Une vision verte de l’agriculture, de l’alimentation et du développement rural » et avec la Coalition Let’s Save the Rivers, avec laquelle nous avons organisé une série thématique intitulée « River University ». Il y avait de nombreux invités étrangers, non seulement de l’Union européenne, mais aussi de nos voisins orientaux, de l’Ukraine et de la Biélorussie.

À propos de l’avenir de l’Europe, des villes communes, du climat, de l’agriculture et des rivières


Au programme, outre le débat d’ouverture sur l’avenir de l’Europe (avec l’eurodéputée Verte Rebecca Harms, Dr. Paweł Kowal, chef du parti Vert Małgorzata Tracz et Michał Sutowski de Krytyka Polityczna), dans le contexte de la géopolitique et des élections de l’année prochaine au Parlement européen, nous avons préparé plusieurs séries thématiques : changement climatique et préparation du sommet climatique COP 24 à Katowice, Vision verte de l’agriculture, de l’alimentation et du développement rural, Vision verte des gouvernements locaux – assemblées provinciales et villes, y compris la transformation des des villes vers les Biens Communs (dans le cadre du projet international FEM) et enfin la « River University », en partenariat avec la Coalition Let’s Save the Rivers. Parmi les nombreux ateliers et débats d’experts, il a également été question de la lutte contre le smog, de l’avenir du travail et du rôle de l’art et des artistes dans l’activation des citoyens et la transformation politique de la Pologne.

     

Nous avons franchi les frontières

L’Université verte d’été 2018 s’intitulait « Crossing Borders ». Cela avait de nombreuses significations et sous-textes, car nous étions juste à côté de la frontière avec la Biélorussie, près de la frontière avec l’Ukraine, au pays du multiculturalisme et du dialogue des langues, des cultures et des religions. Notre invité vert d’Ukraine, Vasyl Baitsym, nous a présenté le projet d’infrastructure qui sera bientôt construit dans cette région pour soutenir le dialogue entre les trois pays voisins – la Pologne, la Biélorussie et l’Ukraine. Il s’agira de trois centres sportifs et culturels similaires qui mèneront des activités basées sur le dialogue interculturel. Peut-être que dans quelques années la prochaine ZLU pourra avoir lieu dans l’un de ces centres, qui sait. Mais “nous avons également franchi les frontières” également dans le contexte de la voie navigable E40 d’Odessa à Gdańsk – en construisant une coalition polono-biélorusse-ukrainienne contre cette folle aventure, mais aussi une coalition polono-tchèque-allemande contre une voie navigable E30 similaire sur le Oder, dans le cadre de la “River University” . Nous avons commencé par un événement sur la rivière Bug – “Sisters of the River” de Cecilia Malik, une artiste également impliquée dans la coalition Sauvons les rivières. Cette fois, c’est du fleuve Bug qu’est venue une chanson en faveur des rivières, préservant leur caractère naturel, leur liberté et leur beauté. Nous avons ainsi manifesté notre opposition au projet de navigation sur le Bug dans le cadre de la future voie navigable E40 d’Odessa à Gdańsk, rappelant également notre désaccord avec la construction de barrages sur la Vistule, y compris le barrage déjà annoncé de Siarzewo.


 

Étant donné qu’une partie importante de ZLU 2018 était un séminaire sur l’agriculture, l’alimentation et le développement rural, nous avions en arrière-plan le contexte des sangliers et de la PPA, c’est-à-dire la frontière pour les animaux sauvages, car il était envisagé de construire une frontière de 1 200 km de long. clôture le long de notre frontière orientale, qui s’étend à seulement quelques kilomètres de l’endroit où nous logions. Mais est-il vraiment possible de créer une frontière pour les animaux sauvages ? Aujourd’hui, le fleuve Boug est une frontière naturelle entre l’État, mais pour les animaux sauvages, il n’y a ni frontières, ni nationalités, ni passeports…

Les enfants nous l’ont magnifiquement montré, sous la direction de la merveilleuse artiste verte Elżbieta Hołoweńko.


     

Była również kwestia geopolityki, o przyszłości Europy, relacji Unii Europejskiej i Polski z Ukrainą i Rosją, groźba nowej zimnej wojny, do której pchają nas Trump i Putin, ale też nasi przywódcy polityczni. O tym, otwierając dzień debat plenarnych, dyskutowali niezwykle ciekawie nasi goście: Zielona Europosłanka Rebecca Harms, były Europoseł dr Paweł Kowal, Michał Sutowski z Krytyki Politycznej i przewodnicząca Partii Zieloni Małgorzata Tracz, z pomocą Bartłomieja Kozka moderującego dyskusję: http://zielonewiadomosci.pl/publikacje/debaty-wywiady/europa-od-nowa/

     

Wreszcie omawialiśmy kwestie zmian klimatu, które nie znają granic, podobnie jak zanieczyszczenie powietrza. Zastanawialiśmy się, z pomocą Katarzyny Ugryn z Fundacji im. Heinricha Boella, wraz z ekipami  Green European Journal i Zielonych Wiadomości, z pomocą ekspertów i aktywistów z Polski i innych krajów, jaki kontent należałoby przygotować w związku ze szczytem klimatycznym COP 24 w Katowicach w grudniu 2018 r. , a następnie debatowaliśmy z pomocą Ewy Sufin-Jacquemart z Fundacji Strefa Zieleni o tym jak my, aktywiści i zielone organizacje, powinniśmy przygotować się do tego tak istotnego dla naszej przyszłości szczytu klimatycznego, jakie przesłanie, w jakiej treści i formie, i czy w ogóle, powinniśmy przekazać polskiemu rządowi sprawującemu prezydencję. Wreszcie Roger ManserAndrew Willoughby z Wielkiej Brytanii dyskutowali o ekonomii i zmianach klimatu, z pomocą Przemka Stępnia.

      

Nous avons également abordé la question de la mondialisation, qui provoque une expansion très rapide des entreprises mondiales, plus fortes que les pays pour lesquels de facto les frontières n’existent pas. Cela s’applique également à notre alimentation et à la manière dont les aliments que nous consommons sont produits, avec quelles conséquences sur l’agriculture familiale, l’environnement et les générations futures. Un débat extrêmement intéressant et multithème « De l’agriculture industrielle à l’agroécologie et à la souveraineté alimentaire », animé par Ewa Jakubowska-Lorenz de la Fondation. Heinrich Boell, avec la participation d’experts européens et polonais en agriculture durable et de militants écologiques, de représentants de la coopérative alimentaire et du mouvement Nyeleni pour l’agroécologie et la souveraineté alimentaire, et enfin d’un agriculteur conventionnel et d’un chercheur de l’IRWiR PAN, a précédé un atelier sur les OGM. les plantes, « traditionnelles » et ces nouvelles espèces, et une table ronde d’experts sur l’agriculture biologique. Il y a également eu une réunion de travail des fondateurs de la Coalition Terre Vivante pour une politique agricole et alimentaire différente dans l’Union européenne et en Pologne, qui fait partie de la campagne paneuropéenne Good Food Good Farming.

     

Mais nous, les Verts, franchissons également les frontières de ce qui constitue la réalité dominante de nos villes. En collaboration avec les mouvements urbains réunis au sein de la fédération du Congrès des mouvements urbains (Hanna Gill-Piątek, Marcin Gerwin), nous promouvons la transformation des villes vers des biens communs, au service des habitants et de leur co-décision sur le lieu et l’espace de leur vie, ouverts et des villes tolérantes où les femmes ont une voix égale. Nous avons montré ces transformations dans la pratique sur l’exemple de la ville belge de Gand (Dirk Holemans), où les Verts au pouvoir mènent une véritable révolution verte avec les habitants, et de la ville catalane d’El Prat (Sergi Alegre) ou de Londres. , qui transforme la verdure urbaine en parc national (Roger Manser). Enfin, le Dr Ludomir Duda nous a donné une conférence sur les effets nocifs de la pollution atmosphérique par le dioxyde de carbone dans les écoles et sur les moyens de la prévenir.

     

Aux côtés des artistes, nous luttons contre la dévastation de la nature, la discrimination et la souffrance des animaux. C’est ce qu’a montré le panel « Les artistes comme agents de changement » avec Cecylia Malik, Ela Hołoweńko, Joanna Kessler et Michał Kasprzak, dirigé par Gert Roehrborn de la Fondation. Heinrich Boëll. On lit aussi de la poésie engagée. On a également parlé de la verdure dans la ville et de la manière de la protéger (Aleksandra Zienkiewicz et Daniela Grzesińska), ainsi que de la responsabilité mondiale, du climat et des femmes à travers le film du festival Afrikamer « Une demi-année avec des grand-mères aux pieds nus ». Finalement, c’était spirituel et musical avec la batterie de Ben Lazar et la guitare d’Andrew Willoughby.

En un mot, les Verts, avec leur politique, leur vision du monde et leur rapport aux hommes et à la nature, brisent de nombreuses frontières. Notre Université verte d’été 2018 l’a montré.


      

Pour la communauté locale

Pour les riverains, principalement des agriculteurs bio, nous avons préparé une rencontre au CDR de Grabanów avec une projection du film « Les cultures du futur » de Marie-Monique Robin, avec un débat sur l’agroécologie et l’agriculture biologique.

Des balades nature autrement

Au lieu des traditionnelles excursions dans la nature avec les expertes en chevaux Marta Nowak et Ewa Krzakowska-Łazuka, nous avons visité en groupe le célèbre haras d’État de Janów Podlaski, qui s’est terminé par un grand et joyeux quiz.

Université de la rivière


En 2016, à l’Université verte d’été de Ciechocinek, nous avons navigué sur la Vistule avec des ornithologues, discuté avec les habitants de l’inutilité de construire un barrage à Siarzewo et contribué à la pose des premières briques de la coalition Sauvons les rivières. Cette fois, nous avons invité KRR dans notre ZLU. Grâce à Ewa Leś, des militants des rivières de Pologne, de Biélorussie et d’Ukraine, mais aussi d’Allemagne et de Suède, se sont réunis pour unir leurs forces à la coalition Sauvons les rivières et lutter ensemble contre les projets néfastes de construction des voies navigables E40 et E30. Pour réconforter nos coeurs, nous avons aussi regardé le film “Damnation” sur le démantèlement des vieux barrages aux USA.

[Note de 2021 : L’Université River, grâce à Ewa Leś et à la Clean Baltic Coalition, est devenue un événement indépendant, important et cyclique. Nous lui souhaitons du succès et une longue vie !]


     

Programme détaillé : programme ZLU 2018-07-06

 

La Green Summer Academy “Traverser les frontières” a été organisée par la Green European Foundation avec le soutien de la Fundacja Strefa Zieleni, avec le soutien financier du Parlement européen à la Green European Foundation.

Un débat sur la transition des villes vers les biens communs a été organisé dans le cadre du projet international “Créer des sociétés socio-écologiques à travers la transition des biens communs urbains” par la Fondation européenne verte avec le soutien de la Fundacja Strefa Zieleni et le soutien financier du Parlement européen. à la Fondation européenne verte.

Le séminaire « Une vision verte de l’agriculture, de l’alimentation et du développement rural » a été organisé en coopération avec la Fondation. Heinrich Böll à Varsovie.

Parrainage médiatique : “Zielone Wiadomości”


ATTENTION! Nous menons toujours une campagne de financement participatif sur le site http://pomagam.pl/ZielonyUniwersytet na ZLU 2019. Pour un don d’au moins 50 PLN, vous pouvez recevoir un prix sous la forme d’un magnifique T-shirt artistique (fait de coton biologique et Fair Wear) avec les graphismes de notre participant Eli Hołoweńko de la série “Ekofeminizm” ou Ola Wasilewska avec le graphisme “Żubrzyce, papyce”, et pour au moins 20 PLN, vous pouvez obtenir une belle épinglette “Je suis éco-féministe” ou “Laissez-nous des rivières” avec les œuvres d’Ela Hołoweńko ou un numéro de “Zielone Wiadomości” sur l’alimentation, la campagne et la politique agricole ou l’édition anglaise de Green News consacrée à la catastrophe climatique.

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